Le patrimoine géologique, naturel et mobile des territoires littoraux est une entité à considérer, à préserver et à valoriser. Au regard de l’augmentation de la fréquence des aléas climatiques, de la Loi Climat et Résilience, le sol de ces territoires hybrides apparaît comme une ressource de plus en plus exposée, et la projection des documents d’urbanisme a parfois des limites. Qu’impliquent les mutations à venir pour les collectivités, mais également pour les architectes-urbanistes ? En quoi la mise en place de stratégies prospectives au sein des collectivités littorales est-elle nécessaire ? Quelles spécificités (urbaines, géographiques, physiques) doivent constituer les fondements de ces outils prospectifs ?